AAH
Appel à témoins
Nous recherchons des témoignages relatif à l'aide aux adultes handicapés.
Application de l'aide, dysfonctionnements : personnes concernées ne percevant pas l'aide ou fraudes..., possibilité d'améliorer les système...
Contactez nous sur notre messagerie : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L'aide aux adultes handicapés est le terrain de jeu favori des bandes organisées. La fraude est massive, explosive. Il faut dire que les handicapés suscite l'empathie et que les donneurs d'allocations en regorgent. Ils sont donc très vulnérables.
Le 13 juillet 2017 Association handicap communique
Un vaste réseau d'escroquerie aux allocations versées aux adultes handicapés a été démantelé par la Police de l'air et des frontières (PAF) de Toulouse et cinq personnes ont été mises en examen et écrouées. Depuis le début de la fraude, il y a un an, le préjudice subi par les allocations familiales s'élève à environ 200 000 euros. Les allocations de 800 euros par mois qui étaient versées à trente "identités fictives" dans plusieurs départements du sud de la France ont été stoppées, a-t-on ajouté de même source.
Lors d'un banal contrôle
L'affaire a débuté en janvier par un banal contrôle à l'aéroport de Toulouse-Blagnac d'un couple âgé d'une trentaine d'années, de nationalité algérienne, en provenance d'Alger. Dans leurs bagages, les policiers ont été intrigués par des documents, liés à des prestations sociales, qui semblaient faux. L'enquête a montré que le couple convoyait d'Algérie vers la France des documents permettant de recevoir des allocations, essentiellement des aides versées aux adultes handicapés. Le couple devait ensuite remettre ces faux au chef du réseau.
Escroquerie en bande organisée
Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour "escroquerie en bande organisée", "faux et usage de faux", "obtention frauduleuse de prestations sociales" et "aide aux séjours irréguliers". Le couple a été mis en examen et placé en détention provisoire. Le chef présumé du réseau, rapidement identifié, est un Franco-Algérien d'une trentaine d'années se partageant entre l'Algérie et Marseille. Il est rentré "précipitamment" en Algérie après l'interpellation du couple de convoyeurs à Toulouse, selon la PAF. Lui et ses deux adjoints s'étaient attribués la moitié des 30 allocataires fictifs, soit un "revenu" global de 12 000 euros par mois, selon la PAF. Les 15 autres identités fictives avaient été revendues à des personnes qui vivaient de prestations sociales et étaient souvent en situation irrégulière.