Le chef d'entreprise et l'Etat providence

Le burn out

33 députés de gauche ont demandé une loi sur le burn out

Historiquement, les premières revendications de harcèlement moral ont fait suite à la parution de la loi voulue par le Dr Hirigoyen qui a été déviée par Paul Bouaziz et son groupe de travail.  Ils ont élargit le harcèlement moral au "harcèlement managérial ou économique" qui n'était pas visé par la loi. Il y a eu un véritable engouement des avocats en droit social qui ont fini par mettre du harcèlement dans un très grand nombre d'affaires comme du ketchup sur un plat de pâtes. Résultat, les conseils de prud'hommes et même les cours d'appel ont fini par accorder de moins en moins d'importance au harcèlement moral. Il fallait donc trouver de nouveaux débouchés pour le business de la souffrance au travail aux mains de la gauche antilibérale. C'est ainsi qu'est née la notion de stress au travail qui engendre l'épuisement professionnel désigné par l'anglicisme "burn out".

Nous retrouvons ici le même processus que pour la loi sur le harcèlement moral. Un cabinet spécialisé dans les problèmes sociaux en entreprise, Technologia a mis en évidence des cas de "burn out" chez des salariés, des petits patrons de TPE et des paysans. Le parti communiste et la CGT ont vu là une nouvelle voie pour attaquer les chefs d'entreprises. 33 députés affiliés majoritairement à la gauche frondeuse ont déposé un projet de loi sous la conduite de Loïc Hamon pour faire du burn out une maladie professionnelle pour les salariés. Ces députés n'ont eu aucune considération pour les petits patrons et les paysans premières victimes du "burn out". Ils ne sont pas salariés et ne font ne font pas partie de la clientèle de l'extrême gauche.

Ces députés ont demandé la reconnaissance du "burn-out" comme maladie professionnelle, en imputer la prise en charge aux "responsables", les employeurs, dans une tribune publiée  par le Journal du dimanche. "Nous demandons la reconnaissance de l'épuisement comme maladie professionnelle", indiquent ainsi les élus, tous issus de la majorité. "Cette reconnaissance est indispensable pour faire que les effets de l'épuisement nerveux au travail soient à la charge de ceux qui en sont responsables, c'est-à-dire les employeurs", expliquent-ils.

Pour les députés de la majorité signataires, il s'agissait de faire "basculer le financement" de ce syndrome d'épuisement professionnel "sur la branche Accident du travail et maladies professionnelles - financée par les cotisations patronales à 97 %". Les députés proposent l'inscription de deux nouveaux éléments au tableau des maladies professionnelles : la dépression consécutive à un épuisement profond et le stress post-traumatique au travail.

 Pour l'heure, une personne souffrant de stress au travail a droit à un congé maladie ou un temps partiel thérapeutique financés par le régime général de la Sécurité sociale, et donc par l'ensemble de la collectivité. Seules quelques dizaines de cas par an obtiennent que leur syndrome d'épuisement soit reconnu maladie professionnelle, celle-ci ayant entraîné une incapacité permanente de plus de 25 % tandis qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail a été mis en évidence, comme le stipulent les dispositions en vigueur. Cette tribune est intervenue quelques semaines après la publication par Cegos d'un baromètre sur le stress au travail. Selon cette enquête, un salarié sur quatre déclare avoir subi au cours de sa carrière un problème psychologique grave comme une dépression ou un burn-out. Une autre enquête réalisée auprès des salariés à conduit 2 sur 10 à se dire stressé au travail.

La loi sur le "burn out" a été votée par les députés mais refusée par les sénateurs  à la demande d'un sénateur UDI qui a expliqué qu'il était impossible de préciser qu'un problème psychologique provenait du travail et non d'une autre cause associée telle qu'un problème personnel.

Les arnaques au harcèlement moral et au choc psychologique relèvent de l'artisanat, le burn out est un processus industriel. Pour avoir travaillé en entreprise, et comme consultant, j'ai le sentiment que le nombre de chefs d'entreprise et de médecins généralistes dans les déserts médicaux en situation de burn out est dix fois plus élevé que celui des salariés. Si la loi sur le burn out était passée, elle aurait assuré la fortune des cabinets conseils en la matière tel que la Cégos, qui a sorti opportunément une enquête,  engendré des dépenses considérables pour les grandes entreprises et ruiné  des PME et des TPE victimes d'attaques de salariés manipulateurs bien conseillés par des avocats liés à l'extrême gauche. Cette loi aurait accentué le chômage en France. Une des fonctionnalités de ce site est de s'y opposer en informant les députés et sénateurs de la perversité des lois favorisant les manipulations. Nous avons gagné un combat mais pas la guerre. L'extrême gauche et les psychologues en mal de clientèle vont poursuivre inlassablement leur combat pour obtenir une loi.

La dépression est purement déclarative, l'épuisement profond est purement déclaratif, impossible à vérifier médicalement, le stress post traumatique au travail est purement déclaratif. Bien évidement ces déclarations sont faites aux médecins dans le secret professionnel le plus strict. L'entreprise n'aura donc aucun moyen de se défendre face à une déclaration de "burn out" si elle n'a pas anticipé l'attaque.

La loi demandée est une loi perverse car incitatrice à la fraude du fait du système déclaratif et du secret professionnel. La nécessité de financer des cabinets conseil pour se protéger d'actions de salariés est la première peine. La seconde est une augmentation des cotisations accident de travail et maladies professionnelles sont à la charge des entreprises à 97%. La  troisième peine est de voir des salariés non "burnoutés" se mettre en maladie professionnelle ce qui représente une charge pour l'entreprise.  

La catastrophe d'une loi sur le burn out pour les entreprises est que les fraudeurs bien conseillés par les avocats manipuleront les médecins généralistes de gauche et les centres de souffrance au travail, demanderont une inaptitude à tout poste dans l'entreprise à des médecins du travail qui ne pourront que satisfaire leurs demandes. Ensuite, les avocats en droit social payés au forfait se feront une joie de demander aux prud'hommes de sanctionner les employeurs contraints de licencier leurs salariés. Les prud'hommes décideront que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse puisque l'entreprise a "burnouté" le salarié. Le salarié peut espérer 3 ans d'arrêt de travail en maladie professionnelle, 26 mois d'indemnisation au chômage, 5 ans de salaire aux prud'hommes, une rente à vie de 25% soit 10 ans de salaire sur une carrière de 40 ans, soit pour le cas le plus favorable d'un salarié qui vient juste de travailler 20 ans de vacances au profit de son ancien employeur. L'employeur verra ses cotisations patronales Accident de travail augmenter en conséquence.

La loi sur le burn out, si elle passe un jour sera une catastrophe nationale pour les entreprises attaquées de façon abusive ce qui sera probablement la cas dans plus de 80% des cas au vu de l'expérience que nous avons des précédentes lois perverses. Ce sera une nouvelle hécatombe. Nous devons donc nous opposer à cette nouvelle procédure et mettre en évidence que les salariés ont un temps de travail de 35 heures alors que les chefs d'entreprises travaillent jusqu'à 80 heures par semaine. Ils ont donc plus de chances d'être en burn out. Nous devons le faire dans l'intérêt de la France.

Pour les sociétés qui ont des salariés en situation de burn out, nous sommes d'accord pour l'intervention de cabinets conseils. Notre problème, ce sont les entreprises dénuées de toute situation de burn out qui vont se faire attaquer. Si vous êtes chef d'entreprise d'une telle société, vous devez dès maintenant vous préparer car une loi, une fois applicable concernerait des salariés qui revendiqueraient d'être en "burn out" depuis plusieurs mois ou années. Il convient donc d'établir des procédures imparables pour éviter d'être attaqué, c'est simple, rapide, peu coûteux. N'hésitez pas à nous contacter, en fonction d'un diagnostic rapide ne nécessitant même pas un déplacement, nous vous indiquerons la procédure à suivre pour vous défendre. L'absence de cadre législatif n'empêchera pas les avocats des salariés de créer une jurisprudence sur le "burn out" en passant par un accident du travail et une inaptitude à tout poste.

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